Dépression, anxiété, choc post-traumatique… Le sport, un bienfait pour la santé mentale

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Les bénéfices de l’activité physique sur la santé mentale font l’objet d’études dans le monde entier. Plusieurs d’entre elles ont déjà prouvé l’efficacité du sport pour des personnes souffrant notamment de dépression, d’anxiété ou de détresse psychologique. Les patients atteints de certaines maladies mentales sont souvent incités à pratiquer une activité sportive en plus de leur suivi psychiatrique ou psychologique. 

La randonnée fait partie des activités physiques recommandées pour gérer la dépression notamment. Crédit : Samrat Khadka/Unsplash

Prévention de certaines maladies, amélioration de la posture, sécrétion d’endorphine… Les bienfaits du sport sur la santé physique ne sont plus à prouver. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande d’ailleurs aux enfants et adolescents de pratiquer 60 minutes par jour d’activité physique à intensité modérée, deux fois par semaine, et aux adultes de tout âge de faire entre 150 et 300 minutes d’activité modérée ou entre 75 et 150 minutes d’activité physique plus soutenue. 

Mais qu’en est-il de la santé mentale ? Encore tabou il y a quelques années, le sujet des maladies mentales est de plus en plus mis en avant au fil des décennies. Selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « un trouble mental se caractérise par une altération majeure, sur le plan clinique, de l’état cognitif, de la régulation des émotions ou du comportement d’un individu. Il s’accompagne généralement d’un sentiment de détresse ou de déficiences fonctionnelles dans des domaines importants. Il existe de nombreux types de troubles mentaux, désignés aussi sous le nom de problèmes de santé mentale ». 

L’activité physique 1,5 fois plus efficace que les médicaments selon une étude

Pour aider les malades à soigner certains de ces troubles comme l’anxiété, la dépression ou encore les chocs post-traumatiques, le sport peut être préconisé par les spécialistes.  Une étude de l’université Southampton (Royaume-Uni) réalisée en 2009 a d’ailleurs montré que l’activité physique diminuait les symptômes dépressifs en agissant sur certains mécanismes comme l’estime de soi, l’auto-efficacité et la capacité à mieux percevoir les sensations et émotions positives. Selon une autre étude menée par l’université South Australia en 2022, pratiquer une activité physique lorsque l’on souffre de dépression, d’anxiété et de détresse psychologique serait 1,5 fois plus efficace que les médicaments.

Mais alors vers quel type de sport se diriger lorsque l’on n’est pas habitué à pratiquer et que l’on souffre de troubles mentaux ? Le yoga ou le Pilate permettent de travailler la respiration tout en renforçant les muscles profonds. Ces disciplines sont recommandées, car elles viennent en appui des exercices de cohérence cardiaque qui sont recommandés pour gérer l’anxiété. En extérieur, on peut opter pour un large panel d’activités comme la marche, la randonnée ou le running, qui permettent de lutter contre l’état dépressif. La dopamine et les fameux neurotransmetteurs de la récompense et du bonheur, la sérotonine, seront stimulés et permettront au pratiquant de se vider la tête et se détendre. 

La régulation du rythme cardiaque, de la température ou encore la diminution de l’anxiété auront, en plus, un impact direct sur la qualité de sommeil. Pratiquée en adéquation avec l’heure de coucher et les conditions d’endormissement, l’activité physique permettra de faire des nuits plus réparatrices. 

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