Contrairement aux idées reçues, la plupart des accidents de surf surviennent dans les petites vagues. Le port d’un casque pour est donc vivement recommandé, d’autant que le nombre d’adeptes de la glisse ne cesse d’augmenter.
Les épreuves de surf des Jeux olympiques démarrent samedi 27 juillet, sur la mythique vague de Teahupoo, à Tahiti. Sur cette lame, réputée comme l’une des plus dangereuses au monde, les surfeurs professionnels sont nombreux à choisir de porter un casque. Mais le port de cet équipement de protection n’est pas réservé qu’aux déferlantes XXL.
Il est recommandé aux débutants comme aux experts d’en porter. « Le port du casque est important dans l’eau, car quand on se cogne la tête et qu’on perd connaissance dans l’eau, le risque, c’est la noyade », assure Guillaume Barucq, médecin généraliste à Biarritz. Depuis la crise du Covid-19, les plages se sont fait envahir de nouveau adeptes de la glisse, causant embouteillages et accidents au line-up. « Contrairement aux idées reçues, la majorité des accidents de surf arrivent dans les petites vagues », explique le spécialiste.
Éviter le traumatisme crânien
Mettre un casque permet, dans un premier temps, de se protéger de sa propre planche en cas de choc. Lorsque l’on apprend à surfer, l’une des premières règles instruite est celle de se protéger la tête avec les bras dès que l’on chute, mais la pratique est plus complexe que la théorie. En tombant dans une vague, le débutant n’aura pas forcément de suite le réflexe de protéger sa tête, pouvant se faire assommer. « Plus de la moitié des accidents concerne un choc d’une planche de surf contre la tête d’un surfeur », reprend le Guillaume Barucq.
Le fond marin est aussi un danger pour le surfeur en cas de chute. Ce dernier peut heurter le sol de la tête en tombant, mais également s’il est pris dans la fameuse « machine à laver », créée par le courant. Que l’on pratique sur un spots rocheux ou sableux, le risque de commotion cérébrale n’est pas à négliger.
En été notamment, les spots sont bondés et les surfeurs à l’eau n’ont pas toujours en tête les règles de priorité, entraînant des collisions. Les ailerons positionnés sous les planches, pour leur permettre d’être plus maniables, peuvent faire l’effet de lames de rasoir si elles passent sur le crâne d’un pratiquant. Avec ses coques rigides ou ses mousses, selon le type de produit choisi, le casque évitera le traumatisme crânien qui est « le premier traumatisme en surf », mais aussi un passage aux urgences pour se faire recoudre.
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