À l’occasion de Roland-Garros, coup de projecteur sur le label « Club Tennis Santé » et son programme créé par la Fédération française de tennis, destiné à prévenir et à réduire les facteurs de risque ainsi que les limitations fonctionnelles liées à la maladie.
Alors que le mythique tournoi de la Porte d’Auteuil bat son plein, la Fédération française de tennis (FFT) continue d’œuvrer en faveur du tennis santé. Depuis 2016, l’activité physique et sportive (APS) est reconnue dans le Code de santé publique comme une thérapeutique non-médicamenteuse pouvant être prescrite par les médecins. En ce sens, la FFT a développé son label « Club Tennis Santé », en 2019, englobant un programme appelé « Tennis santé ».
La Fédération a donc travaillé avec des médecins spécialistes sur ce programme adapté et sécurisé, destiné à tous les publics, afin de prévenir et de réduire les facteurs de risque ainsi que les limitations fonctionnelles liées à la maladie.
« Tennis santé » est notamment pensé pour les personnes atteintes de pathologies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, cancers, diabète, hypertension artérielle, obésité, stress, dépression, vieillissement… Selon une étude du British Journal of Sports Medicine, publiée en 2016, le tennis permettrait de diminuer le risque de mortalité de 47%, toutes causes confondues, et abaisserait le risque de mortalité d’origine cardiovasculaire de 56%.
1 700 pratiquants pris en charge
Ce programme est aussi un véritable outil thérapeutique qui permet de diminuer le risque de récidive de cancers, de maintenir le lien social en améliorant l’état psychologique, de prévenir le risque d’AVC, de lutter contre l’obésité…
Chaque saison, ils sont toujours plus de clubs à obtenir ce précieux label. Mais la labellisation « Club Tennis Santé » est soumise à un cahier des charges strict, puisqu’il vise à garantir une pratique individualisée et sécurisée du tennis. Pour l’obtenir, le club doit notamment justifier de la présence d’un enseignant professionnel de tennis diplômé d’État ayant suivi la formation fédérale mise en place dans chaque ligue, au sein de son équipe pédagogique. À l’issue de cette formation, l’enseignant doit par exemple être capable d’établir régulièrement un bilan et transmettre les informations au médecin prescripteur.
Qu’il soit amateur ou expert de la petite balle jaune, le pratiquant se voit prescrire des séances collectives hebdomadaires dont le niveau de prise en charge est lié au fonctionnement de chaque région. Il existe plusieurs solutions de financement de la part des mutuelles, assurances, associations de patients et municipalités.
À la fin de l’année 2023, 508 clubs étaient labellisés « Club Tennis Santé », pour plus de 1 700 pratiquants pris en charge. La Fédération française de tennis s’est fixé pour objectif d’atteindre les 600 clubs à l’horizon 2025. Le rendez-vous est pris.
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