Le MMA, un sport de combat à prendre au sérieux depuis la cage jusqu’à son contrat d’assurance

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Le Mixed Martial Arts est une discipline en vogue, notamment du fait de sa grande médiatisation ces dernières années. Mais avant de prendre une licence, mieux vaut jeter un œil à son contrat d’assurance, car les blessures sont, forcément, plus fréquentes dans ce genre de disciplines. Certaines compagnies d’assurance bloquent même la souscription de prêt immobilier aux pratiquants. 

Le MMA s’inspire de la lutte, de la boxe thaï et du jiu-jitsu. Crédit : Redd Francisco

Améliorer sa condition physique, sa concentration, canaliser son énergie… Le MMA, Mixed Martial Arts, est un sport de combat qui se pratique dans « une cage », s’inspirant de la lutte, de la boxe thaï et du jiu-jitsu. Comme dans chaque discipline de ce type, le pratiquant fait face à un plus grand risque de blessures, et mieux vaut être bien assuré avant le premier pépin.

Lorsque la pratique se fait dans un club ou une association, ces dernières ont l’obligation de souscrire un contrat d’assurance collectif couvrant la responsabilité civile de l’ensemble des adhérents. Si le pratiquant blesse un adversaire, il sera donc couvert par ce contrat. 

En revanche, en cas de blessure, mauvaise réception ou coup violent, cela peut se compliquer. En cas de prise en charge hospitalière ou d’ostéopathie par exemple, la Sécurité sociale et la complémentaire santé prennent généralement les frais, ou une partie, en charge. Mais certains dommages collatéraux peuvent ne pas être compris, comme la perte de revenus liée à une impossibilité d’exercer après une blessure. 

Le MMA, un frein pour emprunter ?

Pour se protéger dans le cadre d’une pratique amateure, il est conseillé de souscrire un contrat spécifique, comme une Garantie des accidents de la vie. Si le MMA se fait en club, l’athlète sera informé de cette dernière, ainsi que de la souscription d’un contrat d’assurance individuelle accident couvrant les dommages corporels.

À noter que le MMA fait partie des sports de combat à risques dans une assurance de prêt, au même titre qu’une dizaine de pratiques. Certaines compagnies d’assurance considèrent les sports de ce type comme étant risqués, ce qui peut entraîner des exclusions de garantie, voire des refus d’assurer.

Le cas s’applique notamment lorsque le pratiquant veut souscrire un prêt immobilier pour financier l’achat d’un bien. L’établissement de crédit peut imposer la souscription d’une couverture pour cet emprunt. Cette assurance emprunteur aura pour rôle de garantir le paiement des différentes échéances du prêt si l’emprunteur n’était pas en mesure de payer en raison d’un arrêt de travail engendré par une blessure liée à la pratique.

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Bien que ce sport, autrefois appelé « freefight », soit en vogue, notamment en raison de l’augmentation de sa médiatisation ces dernières années, il n’exclut pas de se renseigner avec une attention particulière avant de se lancer. Car même si cette discipline doit permettre au pratiquant de savoir éviter les coups, nul n’est à l’abri d’un K.O. …

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