(qui se joue seul ou à plusieurs et où la métaphore file toujours à la fin)
Attention article particulier chez Oui j’assure ! aujourd’hui ! Comme beaucoup d’organismes d’assurance, on aime le sport mais aussi la culture. Alors, comme le monde du sport et plus particulièrement du rugby avec le tournoi des 6 nations s’entremêle avec le printemps des poètes, nous avons eu le désir de faire d’une pierre deux coups. Voici donc notre vision du rugby en poésie.
À l’occasion du printemps des poètes, Oui j’assure ! sort sa plus belle plume
Chaque ligne passée, chaque essai, améliore
Le score, le souffle, le cœur, en un mot l’âme
Mais rien à voir avec l’argent ni même l’or
Car gloire et victoire sont de trop vives flammes
Pour ceux qui grillent les étapes tel Icare.
D’abord face à soi et aux larmes du hasard,
Puis avec les fous rageux qui crient et se parent
De sueur, le combattant – héros – se prépare.
Ici c’est le bordel – le vrai ! là où le cuir
Chante comme un coq – qui s’organise en mêlée.
Là, un créateur distribue et fait jouer
Les autres ; passer et dépasser n’est pas fuir !
Et puis quelques coups sifflent un arrêt du jeu,
La fin du nous et le début de l’entre-deux.
A la reprise, l’effort est puissant pour prendre
L’avantage. Le temps presse, il faut se jeter
Dans la bataille, être sur la brèche, surprendre
L’adversaire – pas l’ennemi – en tout premier.
Parfois, les rugueux s’entrechoquent, se castagnent,
Aident les demis en proie aux secondes lignes.
Et la partie terminée, trois coups sont sifflés,
La ligne est franchie, il reste à partager
Les souvenirs de la rencontre disputée.
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