Aujourd’hui nous sommes partis à la rencontre de Charlotte Le Priol, Directrice du Centre de Médecine du Sport et de la Maison Sport Santé de Lorient. L’équipe de la Maison Sport Santé est composée de deux enseignants en Activité Physique Adaptée Maëlla Guigoures et Vincent Omier ; d’un médecin coordonnateur, Dr Fanny Voisin et d’une assistante Virginie Le Moing.
La Maison Sport Santé de Lorient a été créée en 2019 et labélisée en 2020, pouvez-vous nous expliquer plus en détail son fonctionnement et son offre ?
La Maison Sport Santé accueille les personnes qui souhaitent reprendre une activité physique adaptée.
Nous accueillons les personnes adressées par leur médecin qui leur rempli préalablement le carnet de suivi de la MSS.
Les personnes reçues deviennent adhérentes de la MSS et sont reçues en entretien individuel avec notre enseignante en activité physique adaptée. Cet entretien permet de réaliser des tests de la condition physique et de définir les objectifs de leur reprise.
L’idée est ensuite de définir un parcours de reprise soit en les orientant vers une structure partenaire soit en leur proposant des séances tremplins à la MSS. Ces séances sont réalisées dans le but de reprendre à terme une activité physique chez un de nos partenaires.
La Maison Sport Santé intervient dans plusieurs communes tels que Lorient, Lanester, Hennebont, Plouay, Quimperlé, Bannalec. À la rentrée nous allons ouvrir des permanences dans les villes de Ploemeur, Port-Louis, Riantec et Locmiquélic.
Les adhérents sont revus 3 mois, 6 mois et 12 mois après leur reprise d’activité.
L’équipe actuelle de votre établissement est composée de 5 personnes, y-a-t-il des perspectives d’évolution ?
Un nouvel enseignant en Activité Physique Adapatée a rejoint l’équipe fin mai. En fonction de la demande, une nouvelle création de poste pourra être envisagée en 2022.
De quelle façon les adhérents à votre MSS ont-ils pris connaissance de votre offre ? Quels sont les facteurs qui les motivent à se diriger vers vous ?
Nous travaillons beaucoup notre présence sur internet, nous bénéficions de la communication nationale et régionale sur les MSS.
Un travail de communication a été fait auprès des médecins pour qu’ils nous adressent en direct leurs patients.
Travaillez-vous avec un public cible ?
Nous accueillons principalement les personnes atteintes de pathologies chroniques mais sommes ouverts à tout public sédentaire souhaitant être accompagné dans la reprise d’activité.
Les prestations de vos patients sont-elles prises en charge par la mutuelle/assurance ?
Il existe quelques mutuelles qui remboursent le parcours mais cela reste très confidentiel. Les publics rejoignant la MSS n’ont pas forcément les options qui leur permettent d’être remboursés par leur mutuelle.
Faites-vous des études pour évaluer les bienfaits physiques et psychiques de votre structure ? Dans le même esprit, avez-vous des indicateurs permettant d’évaluer l’état de santé de vos adhérents ?
Une étude nationale réalisée par l’ONAPS (Observatoire National de l’Activité Physique et Sportive) est en cours. Pour notre part, nous réalisons des tests de la condition physique, réalisés à l’inclusion dans le programme à 3, 6 et 12 mois qui nous permettront d’évaluer la pérennité de la reprise et ses bienfaits sur la santé des adhérents.
Quelles étaient les démarches à réaliser pour obtenir le label « Maison Sport Santé » ?
Une réponse à l’appel à projet national.
Pensez-vous que l’objectif des 500 Maisons Sport Santé en 2022 sur l’hexagone est atteignable ?
La création des structures semble atteignable, l’enjeux sera la pérennisation des activités, et le remboursement de l’APA dans les années à venir.
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