Quand la médaille dort après les Jeux Olympiques

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Les Jeux Olympiques de Tokyo commencent ! Il est compliqué de passer à côté de l’événement sportif le plus suivi du monde (même si cette année, les spectateurs, après avoir télétravaillé, sont invités à être des téléspectateurs). En plus d’être un réel moment de partage, une fête qui réunit tous les peuples, les JO permettent, notamment, de découvrir des sports injustement moins médiatisés. Lors des derniers Jeux Olympiques d’été à Pyongyang en 2018, on comptait 41,5 millions de Français ayant regardé les 340 heures de directs et de programmes dédiés aux Jeux à la télévision. Mais au final, combien étaient-ils à faire du sport d’une façon durable par la suite, au sens premier du terme ? Il y a comme une impression que les politiques ne suivent pas l’après évènement, que ce soit une Coupe du Monde de football, de rugby ou des Jeux Olympiques. Espérons qu’en France, l’organisation de Paris 2024 puisse enfin permettre la mise en place d’une pratique sportive durable (et si possible dans un sens écolo également !).

Voici donc notre vision de cette problématique sous forme de poésie…

Après la Pangée

Comme avant, retrouvons-nous, là, à l’unisson

Tous ensemble sur cette unique terre, elle,

Virtuelle, éphémère, fragile, elle chancelle,

Nous, fiers, surement trop,  en lutte et en chanson.

Un homme court, une femme saute, un fait

Unit les nations au fond de leurs canapés.

Et c’est triste. Oui ! Ces rêveurs rient et s’embrassent

Mais ne se voient pas, eux, faire cela, hélas.

Le podium est un luxe pour le sportif

Pour lequel le luxe n’est pas un objectif.

Il est des quêtes plus nobles que la couleur

D’une médaille ; qu’un revers ou qu’une erreur,

Dans les méandres de la gloire sanctifiée,

S’abandonne à l’humanité télévisée.

Et nous partirons, peu à peu, en espérant

Qu’un illustre esthète engendre de la suée,

Sur le front des enfants encore bouche bée,

Gavés d’idoles bien dorées, prêts à bouger ?

Source : ffs.fr

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