Selon le cabinet d’avocats Rylands Garth, qui représente plus de 275 rugbymen professionnels victimes de commotions cérébrales, « 400 joueurs sont morts de façon prématurée ces dix dernières années, et c’était dû à des dommages au cerveau ». Cette augmentation, certains l’expliquent par la pratique de haut niveau, aux chocs plus nombreux, mais aussi au physique des joueurs plus puissants et rapides qu’il y a quelques années.
Depuis une dizaine d’années, les commotions cérébrales sont des sujets de discussion dans le monde du rugby. Selon le neurologue Jean-François Chermann, il y en a « une tous les deux ou trois matchs » pros. Ce dernier estime le nombre de commotions, tous sports confondus, à au moins 100 000 cas par an en France, dont la majorité dans le rugby.
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